Ces derniers mois, j’ai beaucoup appris. Sur moi. Sur les autres. Et sur la difficulté de certaines transitions. J’ai traversé une période compliquée, et j’ai eu besoin de le dire. De vous en parler, pour poser ce que je ressentais, ce que je vivais — sans filtre, sans masque. Pas pour me plaindre, mais parce qu’écrire et partager, c’est ma façon d’avancer.
Mais ça n’a pas toujours été bien reçu. Certains m’ont jugée, critiquée. On m’a dit que j’étais trop négative. Que j’étalais trop ma vie privée. Pourtant, je n’ai jamais cherché à déranger. Je vis ma vie discrètement, je ne demande rien à personne. Je cherchais juste un peu d’aide, un peu d’écoute. Alors cette méchanceté, je ne l’ai pas comprise. Et elle m’a blessée.
Je ne demande rien a personne . Juste le droit d’être moi.
Et puis, il y a eu des silences. Des départs. Des amitiés qui se sont éteintes, sans vraie explication… sauf une, peut-être, qui m’a particulièrement marquée. On m’a dit que j’étais devenue “trop négative”, que mon mal-être était devenu dérangeant. Et d’autres, sans le dire, ont suivi le même chemin. Je ne comprends pas pourquoi ça pose autant problème d’aller mal, et de le dire publiquement. Est-ce qu’on n’a pas le droit d’être vulnérable ? D’exister autrement que dans la joie et les apparences ? Je tourne encore tout ça dans ma tête, parce que, sincèrement, je ne pense pas avoir mérité ça.
Mais il y a aussi eu de belles surprises, des personnes qui m’ont tendu la main quand je ne m’y attendais pas. Des mots sincères, des gestes simples, du soutien vrai. Et ça m’aide à tenir debout. À voir qu’il y a du beau, même quand tout semble flou…
Je suis encore en train de me reconstruire. C’est long, parfois difficile. Mais je sens que quelque chose se transforme. Je n’ai pas tout réglé, mais j’avance, doucement, à mon rythme.
Et si je partage tout ça ici, ce n’est pas pour régler des comptes. C’est juste pour rappeler qu’on a le droit d’être vrai. Qu’on a le droit d’aller mal parfois, qu’on a le droit d’être perdu, blessé, en colère. On a le droit d’être humain, tout simplement. Et que c’est justement dans ces moments-là qu’on devrait être entouré, soutenu, écouté — pas mis de côté, ni jugé.
Merci à ceux qui sont restés. À ceux qui ont tendu la main. À ceux qui sont partis, je ne cherche plus à comprendre. Je ne vous cours plus après, J’avance…
Garde confiance, ne t’occupe pas de ceux qui te délaissent. Prends soin de toi et de ceux qui t’aiment.
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Je fais ce qu’il faut mais ce n’est pas évident tous les jours….
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je comprends mais ne te laisse pas abattre
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